tag:blogger.com,1999:blog-79960625446144008312024-02-07T01:08:52.561-08:00Bouddhisme au féminin - Le blog sur et par des femmes bouddhistes - Zen, Tibétain et ThéravadaFemmes bouddhistes, les femmes et le bouddhisme : donner à connaitre des femmes remarquables du bouddhisme dans toutes les traditionsBouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.comBlogger189125tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-81900299630834442272020-09-09T02:50:00.003-07:002020-09-09T02:50:15.920-07:00Qui suis-je vraiment? <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgckOZa_35b0jqUIf7HnXE1h8vR1VQ70immDhsuDDS90VMG5X9e7MebMG7lll7ktBfTJPOWo3MdzdALjkVY5489kRpKa_HncVM9yFMTX57jhuZZ4IzvfwI3AkbU9Cf7cvvAxkSHMny_Jg/s100/Roshi+Pat+Enkyo+O%25E2%2580%2599hara.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="100" data-original-width="100" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgckOZa_35b0jqUIf7HnXE1h8vR1VQ70immDhsuDDS90VMG5X9e7MebMG7lll7ktBfTJPOWo3MdzdALjkVY5489kRpKa_HncVM9yFMTX57jhuZZ4IzvfwI3AkbU9Cf7cvvAxkSHMny_Jg/s0/Roshi+Pat+Enkyo+O%25E2%2580%2599hara.jpg" /></a></div><b><span class="notranslate"><i></i></span></b><p></p>
<p><span class="notranslate"> <b><em>Ne sachant pas.</em></b></span><b><br />
<span class="notranslate"><em> Étant</em> <em>Témoin</em></span><br />
<span class="notranslate"> <em>Prenant part.</em></span></b></p><p><span class="notranslate">Ne sachant pas, souffle après souffle, j’entre dans le mystère de la vie sans idée fixe de oui ou de non, ceci ou cela.</span> <span class="notranslate"> <b>Qui suis-je vraiment?</b></span><b> </b><span class="notranslate"> Je rencontre mon sens du moi et mon identité en tant que possibilité.</span> <span class="notranslate"> C’est ce qui se passe en ce moment, n’ayant rien à voir avec ce qu’on m’a dit ou avec ce que j’ai pensé jusqu’à présent.</span></p>
<p><span class="notranslate"> Librement, je peux me reposer dans le nuage de l’inconnaissance.</span> <span class="notranslate"> Ici tout est possible.</span> <span class="notranslate"> Notre perspective n’a aucun point, mais tous les points;</span> <span class="notranslate"> pas de «voie», mais toutes les voies.</span> <span class="notranslate"> Nous ne sommes pas lié·e·s par nos vieilles idées du moi.</span> <span class="notranslate">
Lorsque nous abordons la vie de cette position, nous abandonnons tout
ce que nous savons et nous sommes souvent surpris·es de trouver une
nouvelle réalité vibrante.</span> <span class="notranslate"> Puis-je, à chaque instant, laisser la possibilité de ce qui est maintenant émerger ? pas hier ou demain?</span></p><p><span class="notranslate"><span class="notranslate"><span class="tlid-translation translation" lang="fr"><span title=""><span class="notranslate"><span class="notranslate"><span class="tlid-translation translation" lang="fr"><span title=""></span></span>Peacemaker zen par </span></span>Roshi Pat Enkyo O’hara est abbesse du Village Zendo à New York </span></span> </span> <br /></span></p>bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-3261808761281390842020-07-29T03:10:00.005-07:002020-07-29T03:12:17.642-07:00Témoignage d'EVEIL GERTA ITAL <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiWDFYBqMY3CdZ9ynCAg3XDQrQ-RZ5wAlJcUoT9zSZE86X2UR4sj_M0PlaFGMH6vEtoVsoLOIpOf2odjhGZLfi5Dbq9j9r3lmVuxFkFSbboP7PP8qGisAnWhziY7cB7b-cEjz3MC8czw/s1600/Gerta+Ital.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="118" data-original-width="113" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiWDFYBqMY3CdZ9ynCAg3XDQrQ-RZ5wAlJcUoT9zSZE86X2UR4sj_M0PlaFGMH6vEtoVsoLOIpOf2odjhGZLfi5Dbq9j9r3lmVuxFkFSbboP7PP8qGisAnWhziY7cB7b-cEjz3MC8czw/s1600/Gerta+Ital.jpg" /></a></div>
Pour moi ce furent les paroles : « Il n’y a pas d’intérieur. Il n’y a
pas d’extérieur » qui permirent d’abattre les barrières ébranlées
depuis longtemps.<br />
Pendant la nuit, je continuai de méditer sur ces paroles et c’est alors
que cela se produisit : Il n’y avait plus de kôan, plus de différences,
même le moi n’existait plus. Il n’y avait que l’Un. Après avoir dormi
trois heures à peine, je me remis de très bonne heure au zazen et
l’expérience de la nuit se reproduisit. J’atteignis plus rapidement
qu’auparavant la profondeur du samadhi, mais ensuite il s’étendit à
l’infini. Pendant que j’écris cela, je me pose la question :
l’expression « à l’infini » est-elle bien celle qui convient ? Oui et
non. Non, surtout parce que ce mot signifie pour nous une chose, même si
cette chose est indéfinie. Mais cela ne convient pas. En ce qui me
concerne, cela ne se manifesta pas comme une vision. Ce n’était pas non
plus un ravissement. Si je tente d’exprimer ce que je ressentais, en
toute simplicité et sans fioritures, je ne peux que dire : il n’y avait
plus rien et moi aussi je n’étais plus rien.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
Mais ce néant n’était qu’un néant apparent. C’était la vie elle-même.
Et cette vie m’absorbait. Cette vie était le Tout dans l’Un. Mais la
participation à ce « Tout en Un » est justement ce qu’on ne peut
décrire, ce qui se refuse à être exprimé en paroles. Rien (ce qu’on en
dirait ne peut convenir, car même l’expression que j’avais employée
auparavant, « béatitude pleine de paix, qui serait peut-être la plus
adéquate, ne permet de rendre qu’une partie du tout. Mais comment
pourrait-on décrire en paroles l’Être sans forme, l’Être en tant
qu’état, la Vie en tant que vie en soi, trouver les mots susceptibles
non seulement de désigner, mais aussi d’exprimer l’Être lui-même ? Ce
n’est pas possible et j’échoue dans cette entreprise, comme d’autres ont
échoué avant moi.<br />
<br />
Gerta Ital <a href="https://www.temoignagesdeveil.com/eveil-de-gerta-ital/" target="_blank">Temoignages d'Eveil </a>bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-41517895311979492372020-07-10T07:37:00.004-07:002020-07-10T07:38:51.937-07:00Chanter des noms oubliés<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0kpZWkowYt0oxS9LcWwh7wVJN7HRF-MEwU3T_kCYxbxURL2oQ7jotChQ49XIBZN7yc3NyBA6v0zR_8lRSVGJJziYZNg0e4-sdBlpHC5po3G84MnxNJZ_e_JiKKUo806wykaY3tbYdEA/s1600/Women-Ancestors_Barbara-Cooper.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="430" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0kpZWkowYt0oxS9LcWwh7wVJN7HRF-MEwU3T_kCYxbxURL2oQ7jotChQ49XIBZN7yc3NyBA6v0zR_8lRSVGJJziYZNg0e4-sdBlpHC5po3G84MnxNJZ_e_JiKKUo806wykaY3tbYdEA/s320/Women-Ancestors_Barbara-Cooper.jpg" width="309" /></a></div>
Pendant des siècles, la pratique de la récitation et l’étude de leurs
ancêtres masculins a été un aspect important du Zen. Les disciples
occidentaux ont emboîté le pas, en chantant les noms historiques des
ancêtres masculins dans de nombreuses cérémonies, du service du matin à
l’ordination des prêtres et des laïcs, et plus particulièrement durant
les cérémonies de transmission du dharma, quand un enseignant accorde à
un disciple le droit d’enseigner et de transmettre à son tour. En
reconnaissant et en se connectant à nos ancêtres historiques dans le
Zen, nous célébrons l’intimité, la continuité et l’authenticité de la
pratique. Cette lignée, ou arbre familial, permet de connecter les
pratiquants zen à des enseignements essentiels à travers la connaissance
des noms réels et des histoires d’enseignants inspirants.<br />
À un niveau
plus profond, nous permettons à leurs enseignements d’avoir une
influence sur notre vie quotidienne. Et au niveau le plus profond, nous
faisons l’expérience de l’amour et de l’énergie de ces ancêtres qui nous
soutiennent quand nous pratiquons.<br />
<br />
Identifier les ancêtres féminins est nouveau dans le Zen et, je le
crois, indispensable au plein épanouissement du Zen en Occident. <b>Les
femmes représentent aujourd’hui près de la moitié de tous les
enseignants dans le bouddhisme occidental,</b> et la reconnaissance des
ancêtres féminins est une étape essentielle en vue d’ancrer plus
pleinement le bouddhisme dans la réalité de la vie occidentale.<br />
<h3>
Grace Schireson <span style="font-weight: normal;">Source Buddhadharma spring 2014 – traduction Bouddhisme au féminin</span></h3>
Voir en français l’ouvrage de François Dosan Loiseau : <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/les-matriarches-du-zen-par-francois-dosan-loiseau/">Les Matriarches du zen</a> bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-86161915939104609252020-06-02T06:22:00.001-07:002020-06-02T06:22:45.705-07:00Soeur Chan Khong : La pratique du nouveau départ - Sagesses bouddhistes ...<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/qQtJ59E9P2Q" width="480"></iframe>bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-47040832769559872952020-05-20T11:54:00.003-07:002020-06-02T06:14:11.414-07:00 LE KARMA - DOCTRINE ET ABUS <div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-size: 12pt;"><div class="separator" style="clear: both; color: #222222; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZYfcVhgOHTb-uQ1k9pTJilMjd4OFshKQ4wagL4bf-J8bFNzToN_YAM31X20YXROeXbgKlUmQcz4Ht8500qjNPMqKrlxyiLvpco7M2apevFgd5Tl9Tmw54cV9g37dEG0RGhbOKTAfiaQ/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZYfcVhgOHTb-uQ1k9pTJilMjd4OFshKQ4wagL4bf-J8bFNzToN_YAM31X20YXROeXbgKlUmQcz4Ht8500qjNPMqKrlxyiLvpco7M2apevFgd5Tl9Tmw54cV9g37dEG0RGhbOKTAfiaQ/" /></a></div><div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><p class="MsoNormal" style="line-height: 16pt;"><font color="#222222">Qu’est-ce
que la loi du karma ? Le mot karma (en sanscrit) ou kamma (en pâli) veut
dire acte, oeuvre. Tout se produit dans l’existence par un enchaînement
inéluctable de causes et d’effets. Les événements ne se produisent jamais sans
cause et ont toujours un effet. Cet enchainement incessant de causes et
d’effets n’est pas simple à saisir puique le Bouddha lui-même s’est exclamé
après son éveil : «</font><span style="color: black;">Pour l'humanité qui s'agite ic</span>i-bas dans le tourbillon du monde, ce sera une chose difficile à embrasser par la pensée que la Loi de causalité, l'enchaînement
des causes et des effets. » (Mahavagga)<font color="#222222"><o:p></o:p></font></p>
<p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;">Et
le Bouddha précise ailleurs : « Les
êtres sont propriétaires de leurs actions, héritiers de leurs actions, nés de
leurs actions, mis en relations par leurs actions, et ont leurs actions pour
arbitre. L'action est ce qui différencie les êtres en termes de bassesse et
d'excellence. <i>»</i> (Kammavibangha
sutta)<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;">Il faut noter dans ce passage
qu<b>e nous sommes les héritiers de nos actions, cela ne veut pas dire
« responsables » de tout ce qui nous arrive, notre destin n’est pas
seulement déterminé par nos actions propres</b>. Il y a là une différence notable
avec ce que l’hindouisme populaire appelle karma et qui est bien souvent repris
tel quel en Occident.</p><p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;"><span style="font-size: 12pt;">En
Inde, la <b>croyance générale est que</b></span><span style="font-size: 12pt;"><b>
tout ce qui est agréable dans notre vie est le résultat d'un ‘bon karma’
accumulé dans le passé, et qu’en revanche, tout ce qui nous arrive de pénible
est le résultat du ‘mauvais karma’ venu du passé. </b>Nous ne pouvons par
conséquent blâmer personne d'autre pour notre souffrance ou nos échecs dans
cette vie. Si nous voulons accuser quelqu'un, nous devons accuser notre karma.</span><span style="font-size: 12pt;">
Cela voudrait dire que nous sommes « responsables » de tout ce qui
nous arrive, que nous aurions nous-mêmes généré la totalité des causes dont
nous subissons les effets.</span></p><p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;">Cette façon d’interpréter la
loi de la causalité a pour conséquence que le monde devient très simple, il y
aurait une justice immanente derrière toutes les injustices et toutes les
souffrances du monde. Il est alors satisfaisant pour l’esprit de penser
que quelqu’un qui se conduit de façon néfaste paiera la note par la suite, en
vertu d’une sorte de comptabilité céleste qui se solderait sur plusieurs
vies ; c’est ainsi qu’en Asie, on cherche à accumuler des mérites, à faire
en quelque sorte une provision pour pertes comme dans un bilan financier où il
y aurait un résultat nul entre les débits et les crédits.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="color: #222222; line-height: 16pt;"><span style="font-size: 12pt;">La loi des causes et des
effets conditionne la vie comme nous pouvons le constater à chaque instant dans
le monde existentiel, mais il paraît bien que la complexité des causes et la
complexité des effets qui surgissent et disparaissent d’instant en instant ne
peuvent pas se réduire à cette vision trop humaine de bon ou de mauvais karma.</span> <o:p></o:p></p></div></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-family: "times new roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><a href="http://www.editions-tredaniel.com/voyages-en-pays-deveil-et-de-saintete-p-7236.html" target="_blank">Michele Michael Voyage en Pays d'Eveil et de Sainteté </a></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-47561889656918240242020-05-12T07:22:00.002-07:002020-05-16T07:43:55.083-07:00Upasika Kee Nanayon : Les pollutions mentales<blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOt6dPEoJn18I7xa_TCAD0zxvVo_rw5PUdN6LRlpY73XmjiOhOeqNWubju1QxqWrEQ7UTujoRZbdNgUsqQyCqgoXrvjsfk15SzVRB6BIG00MCY-gFmIn-jpEvovvbpQssczQt1SWV1h0pc/" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1598" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOt6dPEoJn18I7xa_TCAD0zxvVo_rw5PUdN6LRlpY73XmjiOhOeqNWubju1QxqWrEQ7UTujoRZbdNgUsqQyCqgoXrvjsfk15SzVRB6BIG00MCY-gFmIn-jpEvovvbpQssczQt1SWV1h0pc/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2020-05-16+a%25CC%2580+16.41.26.jpg" width="320" /></a></div></blockquote><div> </div><blockquote style="border: medium none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="text-align: left;"><font color="#b51200">La vertu peut s’affiner et se préciser. Lâcher prise, abandonner, renoncer, s’abstenir, couper et détruire : tout cela est affaire de vertu. </font></blockquote></blockquote><blockquote style="border: medium none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="text-align: left;"><font color="#b51200">C’est la raison pour laquelle vertu et sagesse doivent aller de pair, exactement comme notre main droite et notre main gauche doivent s’entraider. Elles s’entraident à laver définitivement les pollutions mentales. </font></blockquote></blockquote><blockquote style="border: medium none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="text-align: left;"><font color="#b51200">C’est alors que notre esprit peut devenir centré, clair et lumineux. Les bienfaits de ce travail se manifestent au niveau de l’esprit. Si nous n’avons pas ces outils, c’est comme si nous n’avions ni mains ni pieds : nous ne pourrions arriver à rien. </font></blockquote></blockquote><blockquote style="border: medium none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="text-align: left;"><font color="#b51200">Nous devons utiliser ces outils, vertu et sagesse, pour détruire les pollutions mentales. C’est alors que notre esprit en bénéficiera</font></blockquote></blockquote><blockquote style="border: medium none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: medium none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div style="text-align: left;"><font color="#b51200">Upasika Kee Nanayon : Les pollutions mentales </font></div></blockquote></blockquote><div> </div><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>. </blockquote>bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-75028202188875420052020-05-11T04:50:00.000-07:002020-05-11T04:50:04.942-07:00Sayalay Dipankara Ce que sentent les animaux<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYjD8OAe_Qfs-e5lZKzCnX_vJNBl-RW8yghiufeKYyi2sLP9nFmhDOejl4IWBncYM9IVmCUnY22WooP2CiNbtFhld6apDe6Bb8jMjDJQWwGl2THHVe0oED0HLpqra8PkmXbmBhrHot4Q/s1600/sayalay-dipankara.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYjD8OAe_Qfs-e5lZKzCnX_vJNBl-RW8yghiufeKYyi2sLP9nFmhDOejl4IWBncYM9IVmCUnY22WooP2CiNbtFhld6apDe6Bb8jMjDJQWwGl2THHVe0oED0HLpqra8PkmXbmBhrHot4Q/s320/sayalay-dipankara.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les animaux sont très sensibles. Ils ont aussi beaucoup de Metta
(bienveillance). L’année dernière, j’étais à Sydney. Après la retraite,
je séjournais à la campagne. Tous les soirs, j’allais au village en
passant par la route, et je chantais des chants de Metta. Il y avait
beaucoup de vaches, de chevaux et de kangourous, et je chantais pour
eux, du fond de mon cœur. Je leur souhaitais qu’ils puissent pratiquer
la méditation dans leur prochaine vie, en tant qu’humains, et je le leur
disais, de tout mon cœur. Je crois qu’ils pouvaient le sentir.</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme j’ai un problème de genou, je ne peux pas toujours bien marcher
et des fois je dois me reposer. Un jour, j’étais restée dans ma kuti
(mini bungalow). Je pouvais entendre les vaches, pendant des heures,
elles meuglaient terriblement fort. Je sentais qu’elles pleuraient.
Alors j’ai décidé d’ignorer la douleur, je suis allée les voir. Quand
elles m’ont vu, elles se sont toutes arrêtées. Elles se tenaient toutes
tournées dans ma direction. Alors je me suis mis à chanter le chant de
Metta, et à partager mes mérites avec elles. Elles ont écouté très
calmement, jusqu’à ce que j’aie fini. Elles ne se sont mises à bouger
qu’après que j’ai fini de chanter. Je crois qu’elles sentent ces choses.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans mon centre de méditation, il y a trois chiens. Ils me protègent
toujours. Un jour, trois bhikkhus venant du centre Pa Auk sont venus me
visiter. Je les connaissais bien parce qu’ils avaient pratiqué la
méditation avec moi chaque année quand j’étais allée enseigner au Japon.
Ils avaient participé à chaque retraite, et je leur enseignais à chaque
fois. À cette époque-là, ils étaient très gentils avec moi. Après que
je sois revenue du Japon, ils étaient allés dans un monastère et
s’étaient faits ordonner. Après leur ordination, ils sont devenus très
hautains. « Nous sommes des bhikkhus, nous sommes des moines, supérieurs
à des nonnes. » Vous voyez de quoi je veux parler. Ils avaient ce genre
de pensées. Quand ils sont venus à notre centre, je me suis occupée
d’eux, je leur ai offert de la nourriture, et tout ce dont ils avaient
besoin.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Après cela, l’un des moines, qui avait été l’un de mes étudiants, se
mit à critiquer notre centre. Je suis restée tranquille et je n’ai rien
dit, je lui ai juste pardonné. Je savais qu’il avait oublié sa
situation. Parce qu’après avoir mis la robe, il s’était mis à penser
qu’il était supérieur, et qu’on devait toutes lui rendre hommage. Ils
ont toujours ce genre d’attente. C’est aussi très dangereux pour eux.
Même si ils ont mis les robes, ils n’ont quand même pas pratiqué jusqu’à
atteindre le degré de sotapannas (être entrés dans le courant du
Dhamma, autrement dit, avoir connu un premier degré d’illumination). </span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le
Dhamma est plus élevé que la Sangha, ils l’ont oublié. Ils pensent
qu’une fois qu’ils sont devenus moines, tout le monde doit leur rendre
hommage, que tout le monde leur est inférieur. Ils pensent comme ça,
beaucoup d’entre eux. Ils apprennent de nous, et après leur ordination,
ils pensent que nous leur sommes inférieures.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Donc ils se sont comportés comme ça avec moi, mais j’ai accepté. J’ai
ignoré leur attitude, j’ai pratiqué l’équanimité, j’ai pensé seulement à
ce que je devais faire. Mon devoir est d’enseigner le Dhamma. Mon seul
intérêt est de devenir arahant (le stade ultime d’éveil). Je ne
m’intéresse pas à mon nom. Si je veux être connue, c’est très facile,
mais ça ne m’intéresse pas. C’est pour ça que je ne veux entrer en
compétition avec personne. Si d’autres veulent entrer en compétition,
qu’ils fassent ce qu’ils veulent, ça ne m’intéresse pas. Je m’en vais.
C’est mon style, ça fait des années que je fais comme ça.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">À la fin, ils étaient sur le départ et se tenaient au bord de la
route. Alors je voulais me prosterner devant eux (selon la coutume), et
je me suis prosternée devant les deux premiers moines. Ensuite, je
voulais me prosterner devant le troisième, celui qui nous critiquait. Je
voulais juste le faire respectueusement, sans mauvais ressenti, avec un
cœur pur. Alors nos trois chiens sont apparus et se sont mis en face de
moi. Je ne pouvais pas me prosterner, vraiment, c’était impossible.
Tout le monde s’est arrêté, tout le monde était surpris. Je voulais
m’incliner, mais ils me poussaient la tête. J’étais vraiment surprise.
Les chiens ressentaient la situation et ils ne me laissaient pas
m’incliner.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alors l’un des anciens moines qui était là m’a dit : « sœur, tu
ferais mieux de ne pas te prosterner. » Les chiens ressentaient donc
tout cela. C’est pour ça qu’il faut envoyer Metta à tous les êtres
vivants.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et vous aussi (en s’adressant à l’assemblée), vous deviendrez
peut-être des bhikkhus (moines), et si vous le devenez, ne soyez pas si
hautains. Même les animaux ne vous aimeront pas si vous êtes hautains,
d’accord ? (rires)</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les robes sont les robes, elles ne sont pas importantes. La question
importante est : pourquoi se faire ordonner ? La raison, c’est qu’on
veut se détacher de nos défauts, les enlever, mettre un Dhamma pur dans
nos cœurs. Ils ont oublié cela. Parfois, ils deviennent connus, ils se
font un nom. Ils ont beaucoup de possessions, les gens leur en offrent
beaucoup. Ils ont beaucoup de dévots, et ils oublient tout. Ils
deviennent hautains et ne savent pas comment vivre avec les autres.
C’est un problème dans de nombreux centres, il y a beaucoup de jalousie.
Ne croyez pas que la vie monastique soit paisible. Pour le savoir, il
faut s’y être confronté, comme je l’ai fait pendant cinq ans. Au bout de
cinq ans, on sait combien c’est difficile. Ce n’est pas que tous soient
mauvais, il y en a qui pratiquent vraiment le Dhamma.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ceux qui atteignent un certain niveau de pratique savent comment se
contrôler. Il faut pratiquer au moins jusqu’au stade de sotapanna. Après
cela, il n’y a plus de jalousie, on se sent bien. On sait comment
s’occuper de son esprit, et alors on est en sûreté. C’est là seulement
qu’on tire parti du fait de porter la robe. C’est pour ça que, quand
j’ai des étudiants qui veulent prendre la robe, je ne les encourage pas à
se faire ordonner rapidement. Attends. Tu dois d’abord pratiquer
jusqu’à devenir sotapanna. Ils ne sont pas toujours contents de moi.
Partout où ils vont, ils peuvent être ordonnés très facilement. Mais je
leur dis d’attendre jusqu’à ce qu’ils soient vraiment satisfaits de leur
pratique. Sinon, je me fais du souci pour eux.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">C’est ce que je veux partager avec vous : je ne suis pas sûre de vos
intentions. Est-ce que vous voulez le nirvana ou pas ? Nirvana, c’est
la vacuité, pas de nama (esprit), pas de rupa (corps). Pas de
possessions, pas de maison. Plus de souffrance, parce que vous avez
tellement de choses. Quand vous voulez beaucoup de choses, vous devez
souffrir, vous comprenez ? La vacuité, c’est le vide. Ceux qui
comprennent vraiment le Dhamma apprécient le vide. Si vous avez beaucoup
de choses, vous vous faites beaucoup de souci. Si vous avez dix
voitures, vous avez dix voitures à réparer. C’est comme ça. La vacuité,
c’est le vide. Plus de souffrance. C’est ça le vrai nirvana.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Source Bouddhisme au féminin <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/ce-que-sentent-les-animaux-par-sayalay-dipankara/" target="_blank">voir article complet</a> </span>bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/12984100395692567381noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-61129969442010851112020-05-10T06:37:00.002-07:002020-05-10T06:37:45.554-07:00Tara. Choying Lhamo. - Témoigner<h3>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLg2MW4X2jwGv3ljdt9j4Lm4ivLZIIrKJfxoArpsrPov-1Loa3WEbQPIKLub8zo3gJTFTJmTPvoBl7mw4mvlxiY7qGJGDEcO06rnduMVxnI2vJZArIqB3kq8LJakIQpRUSrffi9enSts78/s1600/tara-choying-lhamo-2017-2-e1503652643120.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="287" data-original-width="500" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLg2MW4X2jwGv3ljdt9j4Lm4ivLZIIrKJfxoArpsrPov-1Loa3WEbQPIKLub8zo3gJTFTJmTPvoBl7mw4mvlxiY7qGJGDEcO06rnduMVxnI2vJZArIqB3kq8LJakIQpRUSrffi9enSts78/s320/tara-choying-lhamo-2017-2-e1503652643120.jpg" width="320" /></a></div>
</span></span></h3>
<h3>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Témoigner</span></span></h3>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pendant deux ans, une amie m’a demandé de façon répétée de prendre la
parole pour parler de mon expérience, j’ai toujours refusé, je
répondais : de quoi puis-je parler, j’ai juste suivi mon chemin et je
suis toujours sur mon chemin, c’est simplement ma vie, mais elle
insistait : ton expérience m’a tellement inspirée, c’est inspirant pour
les gens de simplement entendre le récit de ta vie. Aussi quand j’étais
en Autriche pour m’occuper de ma mère malade, j’ai pensé : la motivation
première de mon chemin, c’est d’aider les autres, alors j’aiderai, je
ne sais pas de quoi je vais parler, mais je vais parler.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : vous avez dû avoir des moments difficiles, qu’est-ce que vous avez fait ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Bien sûr, il y a eu des moments d’énormes difficultés, j’ai beaucoup
pleuré. Pourquoi, parce que nous devons affronter notre fonctionnement
mental habituel dont nous n’avons même pas conscience tant que nous
sommes dans notre vie quotidienne, nous mangeons, nous rencontrons des
amis, nous écoutons de la musique, on se lève le matin, etc.. mais au
moment où tout cela n’est plus là, quand on est en retraite, on se dit :
« qu’est-ce qui se passe ? où sont mes conversations, mes livres, mes
sorties, mes ceci, mes cela.. » C’est très difficile. Et aussi le fait
qu’on a grandi dans notre monde occidental avec notre mode de vie
confortable, c’est difficile d’aller dans un pays comme le Népal,
pauvre, avec la saleté, l’eau, les maladies, la nourriture… et en haut
dans les montagnes, rien à manger, l’eau qui gèle dans la chambre.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au plan physique vous devez affronter beaucoup de difficultés, mais
encore plus les difficultés qui viennent du mental et des émotions.
Quand on est seule, tout cela surgit, et par la méditation, la pratique,
on va de plus en plus profondément en soi-même, ce qui est formidable
d’un côté et n’est jamais ennuyeux, on peut suivre ce chemin
indéfiniment et il ne va pas se répéter parce qu’on découvre de
nouvelles choses sur lesquelles travailler, mais en même temps, c’est
très dur. Mais, comme mon lama me l’a expliqué, le principal est de
comprendre toute cette souffrance qui vient principalement de notre
façon habituelle de fonctionner, et aussi de nos pensées, de notre façon
de réagir très automatique, de voir surgir de fortes émotions, tout le
chemin est en fait un chemin de developpement de la conscience attentive
(mindfulness), c’est comme une bataille contre nos automatismes.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Certaines personnes disent ce n’est pas naturel, bien sûr ce n’est
pas naturel, notre façon de fonctionner parait si familière, combattre
notre propre nature, mais ce n’est pas notre nature, il s’agit seulement
de se débarrasser de nos vieilles façons de fonctionner, c’est alors
seulement que nous découvrons notre vraie nature, libre, dans ce moment,
dans cette situation, sentir ce qui se passe, être en contact avec ce
moment.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je dirai que ma vie est devenue plus facile, depuis disons 2005,
2007, 2008, 2010… maintenant, la plus grande partie de ces façons
automatiques de fonctionner ont disparu et ma vie et mon esprit sont
devenus plus faciles et pleins de joie. Mais il y a quinze ans, c’était
vraiment une lutte.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : est-ce que vous êtes libre ou y a-t-il encore des choses à surmonter ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">À un niveau basique, je dirai que je suis assez libre. Je peux
revenir au moment où cette expérience a commencé en 2001 où l’esprit est
juste dans un état sans pensée, on est simplement assis, simplement
clair.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Depuis ce moment, je n’ai plus autant de pensées. J’utilise mon
cerveau quand j’ai besoin de penser, autrement, c’est juste blanc,
clair, joyeux, un esprit spacieux. Et si vous n’avez pas beaucoup de
pensées, vous n’avez pas d’émotions parce que les émotions qui viennent
des pensées diminuent naturellement, et à l’opposé, la compassion surgit
naturellement. La compassion de sentir la souffrance des autres … La
compassion grandit : si seulement je pouvais donner mon esprit à tout le
monde, mais je ne peux pas.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">L’essence du chemin, c’est de commencer à développer la vigilance
attentive (mindfulness) ce qui revient à ce que j’ai déjà dit,
principalement se libérer de nos vieilles façons de fonctionner
automatiques. Nous ne sommes pas conscients de ce que nous disons,
faisons, pensons. La plupart du temps, nous ne savons pas ce que nous
pensons, et très souvent, nous ne savons pas ce que nous disons. On se
dit, mais je n’ai jamais dit ça. Et oui, on l’a dit ! Et ça arrive
souvent, parce qu’on n’est pas conscient. C’est un point des plus
important, en fait c’est tout le chemin.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si on veut atteindre un lieu intérieur de paix, de bonheur, de
compassion et de bienveillance, il faut développer une conscience
attentive dans toutes les situations de la vie. Et cela nous pouvons le
faire dans toutes les situations de notre vie, il s’agit seulement de se
reprendre ou de s’interroger : qu’est ce qui se passe (en moi) ?</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Par exemple quand vous marchez dans la rue. Récemment, à un ami, en
Autriche, un jeune homme, je demandai : es tu conscient que tu es en
train de marcher, il me regarda et dit : non, pourquoi ? Nous devons
nous rappeler encore et encore d’être dans un état de conscience
vigilante, quoi que nous fassions. Regardons dans ce moment ce que je
suis en train de dire, comment est-ce que je bouge. Nous oublions tout
le temps. Nous pouvons utiliser la technologie pour venir à notre aide,
une sonnerie à chaque heure pour nous rappeler de revenir à maintenant.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour être aidé, il est bénéfique le matin au réveil de s’asseoir
pendant quelques minutes et essayer de concentrer le mental sur notre
motivation : qu’est-ce que je veux faire et comment je veux être et
faire de même le soir, s’asseoir et regarder : que s’est-il passé
aujourd’hui, comment ai-je réagi dans certaines situations et voir, ce
n’était pas très bien, et vouloir être plus conscient, plus attentif,
vouloir changer. C’est une pratique très importante et bénéfique et
aussi pratiquer la patience.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La pratique nécessite une présence attentive, si quelqu’un me met en
colère, je dois être consciente de ce qui se passe en moi, vouloir être
patiente, généreuse, bienveillante, plus disciplinée, essayer de ne pas
blesser les autres, être attentive à ne pas blesser les autres par ce
que nous disons ou faisons.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : la science parle désormais de la nature ultime des choses comme étant vide ?</span></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Oui, la science en est venu à voir que les objets sont vides et
qu’ils sont en fait de l’énergie pure… Mais il faut faire attention, le
chemin demande de se purifier de nos négativités, de développer les
aspects positifs, plus on va profond dans la compréhension et la vision
intuitive, simultanément la compassion grandit. Ce n’est pas quelque
chose qu’on étudie, il y a une grande différence entre comprendre
quelque chose et réellement l’expérimenter. Nous pouvons comprendre la
vacuité par des écrits philosophiques, mais si nous ne pratiquons pas…</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La nature vide des phénomènes ne peut pas être comprise par le
mental, elle ne peut qu’être expérimentée. On peut dire que notre nature
est comme un ciel sans limites, ni haut ni bas, ni gauche ou droite, ni
centre, ni extérieur ni intérieur, vide d’objets.<br />
On peut imaginer des choses, on peut penser à des choses qui ont un sens
mais si on l’expérimente pas, l’autre coté qui est sagesse et
compassion n’est pas là.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Plus on l’expérimente, plus la compassion grandit pour les autres,
sinon on reste attaché aux pensées et aux émotions négatives et à la
souffrance, ce qui n’est pas nécessaire du tout.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand la science commence à prouver cela, le côté de la compassion
manque. Tout est vide, votre frère n’est pas là, personne n’est
réellement là, alors on peut juste blesser un autre, prendre ce qu’on
veut, faire ce qu’on veut. Laisser les gens dans l’ignorance par la
publicité, le business, etc.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : Est-il indispensable d’être en retraite solitaire comme vous ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce n’est pas nécessaire de passer son temps dans la solitude. Si on a
une forte aspiration d’arriver à l’Eveil, alors on peut avoir besoin de
solitude. Cela dépend de la force de notre aspiration à atteindre des
moments d’éveil. Comme j’étais très motivée, je suis allée en solitude,
mais si vous ne ressentez pas cette urgence, vous pouvez être attentive
(là où vous êtes.)</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">L’essentiel c’est de développer la conscience attentive
(mindfulness). Toute la technologie à notre disposition maintenant peut
être mal utilisée, il faut l’utiliser consciemment.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : Vous ne dites pas ma
compassion grandit, mais, vous parlez de façon impersonnelle : la
compassion croît. D’où la compassion vient-elle ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La compassion vient de l’Un que nous sommes, bien que nous nous
voyions comme des individus. Quand on parle de la nature de l’esprit,
dans le bouddhisme on parle de la nature de Bouddha qui se trouve dans
tous les êtres, dans le christianisme on pourrait dire Dieu, la nature
de Dieu en toutes choses, toute chose est finalement pure, embrassant
tout, la vacuité de laquelle tout a surgi, mais l’essence, la base de
tout, comme le dit la physique quantique, cette énergie qui englobe
toutes choses est compassion. C’est seulement notre individualité à
laquelle nous nous accrochons qui nous fait souffrir. L’individualité
est seulement au niveau extérieur, mais notre nature est l’Un, l’unité,
la compassion surgit naturellement, on veut que tout le monde connaisse
cet état.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : Cela fait-il une différence d’aller dans tel ou tel endroit ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Oui, l’endroit où nous nous trouvons peut faire une différence. Si
nous sommes avec des maitres qui irradient la compassion, on se sentira
naturellement plus en paix, le bouddhisme dit même que pratiquer là où
des maitres ont vécu ou des boddhisattvas comme Jésus, c’est
l’équivalent de pratiquer sept ans en un endroit non aussi propice – si
nous avons la possibilité de choisir.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : Comment réagissez vous désormais aux négativités qui viennent à vous ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">S’il y a des négativités, j’éprouve seulement de la compassion parce
que je sens : qu’est-ce qui se passe dans cette personne, combien de
confusion, combien de difficultés il ou elle doit avoir dans sa vie,
combien la conscience attentive manque. Des fois, apparemment sans
raison, quelqu’un devient agressif, je me sens immédiatement triste et
compatissante pour cette personne et j’aimerai l’aider.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si on répond à l’agressivité par la compassion, alors rapidement les
gens sortent de leur agressivité. Ce qui fait une réelle différence. Si
on peut changer même un peu l’état de cette personne, cela aura un
impact autour d’elle, pour le bénéfice de toute la société.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #3366ff;">Question : Avez-vous été malade pendant vos retraites ?</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je n’ai jamais sérieusement été malade sauf au début de mon séjour en
Inde comme tout le monde. Durant mes retraites, avant d’aller dans le
centre de retraite en solitude, j’ai eu un parasite, cela a été un
problème pendant un an et mon lama me donnait des produits issus de la
médecine traditionnelle que j’essayais : ayur veda, médecine indienne,
tibétaine, rien n’aidait, au point que mon lama me dit que peut-être je
devais retourner dans mon pays mais alors, mon autre lama avec qui
j’avais eu une autre connexion plus tard, me dit : ne pars pas, il fit
une sorte de prédiction : retourne à ta retraite, pratique, arrête de
courir chez les docteurs, arrête de prendre tous ces médicaments. La
solitude, les prières et ta pratique, va !</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alors je ne sais pas comment, mais c’est passé. Après toutes ces
années assise dans le froid des montagnes, après l’accident que j’avais
eu et de ne pas avoir pris soin de mon corps pendant vingt ans, j’ai eu
des problèmes, mais j’avais la totale certitude que si l’esprit est
clair, stable, la souffrance extérieure n’est plus la même, parce que
notre principale souffrance est dans l’esprit. On cherche toujours le
bonheur extérieurement, et on a la souffrance aussi.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">
</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Trois fois, j’ai connu des moments particulièrement difficiles, je
pleurais tout le temps, perdue dans l’obscurité intérieure, mais je n’ai
jamais perdu ma foi dans le symbole du Bouddha, et dans mon enseignant.
La première fois, j’ai même pensé à me tuer, mais je me suis dit : ça
ne va pas aider, et après ? dans la prochaine vie le problème va revenir
en pire, ce n’est pas une solution, et il n’y a rien d’autre à faire
que de traverser cette souffrance. Tout est impermanent, cette
souffrance aussi. C’est bien de sentir que ça ne va pas durer toujours
et si je passe à travers cette épreuve, elle ne va pas durer toujours.
Je n’ai jamais perdu la foi, juste s’asseoir et lâcher prise.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Source Bouddhisme au féminin<a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/tara-choying-lhamo/" target="_blank"> voir l'article complet</a></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></span>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-5989249433016603642019-06-16T04:38:00.002-07:002019-06-16T04:39:07.433-07:00Jiko Simone Wolf parle du 3ème patriarche Maitre SosanJiko Simone Wolf parle du 3ème patriarche (chinois), Maotre Susan, dont on a un écrit, un poème célèbre et de sa vie en tant qu'affligé d'une maladie particulièrement dire à supporter : la lèpre.<br />
Quelle était sa vie, sa personnalité et son œuvre, notamment à travers son célèbre poème le Shin Jin Mei, un recueil de soixante treize versets. <br />
<br />
<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tCGH9nXoIH0" width="560"></iframe>
<br />
<br />
En 2ème partie :le parcours de vie de Maître Sosan, 3ème patriarche de l’école bouddhiste Ch’an, qui vécut au VII siècle. Atteint de maladie incurable, très certainement la lèpre, ce maître se serait confié au 2ème patriarche, ce qui l’aurait conduit à de nombreuses réflexions concernant son rapport à la maladie, évoquées aujourd’hui avec Jiko Simone Wolf.<br />
<br />
<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/lEWA1FemZa0" width="560"></iframe>
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<br />
<br />
<br />Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-83173822314492539232019-05-24T03:01:00.000-07:002019-05-24T03:08:55.549-07:00Pourquoi des retraites ? par Lama Rinchen Palmo<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Quand l’on mentionne l’idée de partir en retraite méditative, on
reçoit souvent l’objection : ‘N’est-ce pas là une fuite?’ ‘N’y a-t-il
pas mieux à faire pour aider autrui, pour soulager toutes les
souffrances?’</span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvSi9QqG-u2WOSMlMP5i2wHOljWzeT7T0mQRqTWsVeUM-iSaFxC56WKp1yNDYm_C1_Viwlw-Ho7vOU5NKe24as7q9WTiPN7Ezgi1wxtey9Fb24IOFmeDHpWuhBA6t9w0AuqKoflb43pgEA/s1600/lama-rinchen-palmo-retraite.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="500" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvSi9QqG-u2WOSMlMP5i2wHOljWzeT7T0mQRqTWsVeUM-iSaFxC56WKp1yNDYm_C1_Viwlw-Ho7vOU5NKe24as7q9WTiPN7Ezgi1wxtey9Fb24IOFmeDHpWuhBA6t9w0AuqKoflb43pgEA/s320/lama-rinchen-palmo-retraite.jpg" width="320" /></a></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Il est certain qu’il y a de multiples façons d’apporter son aide à
autrui. Il est aussi certain qu’une retraite ne va pas automatiquement
développer en nous les qualités de compassion et d’amour qu’elle est
censée faire éclore.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Chaque être a son histoire, ses affinités, ses dons et sa motivation.
Personnellement, il m’est apparu évident au cours des années que l’aide
que je pensais apporter aux autres n’avait pas le résultat escompté et
parfois même avait l’effet inverse… ce qui m’a poussé radicalement à me
retirer un moment pour tenter de regarder le problème en face.</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">La valeur d’une retraite telle que celles qu’ont développé les
Maîtres Tibétains, c’est de nous offrir une abondance d’outils pour
observer l’esprit sans défaillir ou se disperser ou encore se réfugier
dans le déni.</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Certains diront: ‘Ce n’est sûrement pas le cas des gens que j’ai
rencontrés ! la retraite semble les avoir rendus encore plus
egocentriques!’ Je répondrais que cela peut arriver si les outils n’ont
pas été employés correctement, tout comme dans un atelier d’artisans,
les apprentis peuvent avoir tous les mêmes outils en main mais la
qualité du travail fini va différer sensiblement suivant l’aptitude et
la motivation de chacun.</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Pendant une retraite, nous avons le privilège de pouvoir regarder en
profondeur le mouvement de l’esprit, les émotions qui le perturbent sans
cesse, l’extrême subtilité des conditionnements qui créent nos
automatismes. Tout cela peut aussi s’observer dans la vie ordinaire mais
avec beaucoup plus de difficulté car la vie nous entraîne sans cesse à
une vitesse qui rend ces mouvements subtils de l’esprit très difficiles à
voir. Akong Rinpoche nous disait en retraite: ‘Avant, vous meniez votre
vie en voiture et le paysage défilait sous vos yeux à vive allure,
maintenant, vous êtes à pied et vous pouvez voir tous les brins d’herbe
et les petites fleurs du chemin.’</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Bien sûr, on perçoit aussi et surtout les confusions, les jugements
arbitraires, les peurs, les mensonges, le manque de compassion etc… et
c’est là que les outils du Dharma sont d’une aide extraordinaire et l’on
ne peut que s’incliner encore et encore devant les êtres éveillés,
Shakyamuni en premier, d’avoir conçu de tels outils, et d’avoir eu
l’extrême bienveillance de les transmettre jusqu’à nous.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Cette confrontation constante, sans relâche, nous amène
paradoxalement à l’acceptation, le renoncement, l’humilité et de là à un
début de compassion véritable.</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Cela implique un retournement parfois radical de nos habitudes
comportementales. Cela semble fort difficile à instrumenter dans un
contexte familial et social où amis et partenaires auront tendance à
conforter l’égo en place….</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Idéalement, petit à petit, l’identification à un moi solide et
imprenable comme une fortification du Moyen Age perd son sens et devient
même risible.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ceci dit, c’est le travail d’une vie ou plutôt de multiples vies! et une retraite, c’est une petite faille dans la brèche…</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Si l’on observe toutes les religions du monde, elles ont toutes
encouragé le repli, le recueillement, l’isolement loin de la foule, pour
développer la force spirituelle qui est en nous. C’est par la brèche
que la lumière peut commencer à poindre.</span></span><br />
Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-11921340275640846312019-04-06T06:06:00.000-07:002019-04-06T06:06:13.536-07:00La gratitude dans le Zen par Brigitte CréponLa « gratitude » une notion très importante dans le bouddhisme et en
particulier dans la tradition zen où cet état d’esprit est au cœur même
de la pratique. Que signifie exactement la gratitude ? Comment peut-on
l’exprimer ? La pratiquer et à quel moment ? Réponses avec Brigitte
Seijo Crépon.<br />
<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bh7PLQjn610" width="560"></iframe>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-7549857639628766602019-04-06T06:04:00.002-07:002019-04-06T06:04:32.699-07:00Le Bouddhisme, une voie d'optimisme par Marie Stella BoussemartMarie-Stella Boussemart, nonne dans la tradition tibétaine guélougpa,
enseignante, écrivaine et traductrice, se penche sur la dimension
optimiste des enseignements du Bouddha, car contrairement à bien des
idées reçues, son message clé réside dans le fait que tout être a le
potentiel de progresser, de changer, de s’entraîner et d’accéder au
bonheur qu’il recherche.<br />
<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/KailiS8z8PQ" width="560"></iframe>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-28328165835701453312019-02-10T11:36:00.005-08:002019-02-10T11:38:14.046-08:00Tous les êtres ont la nature de Bouddha par Sandy HinzelinPrésentation de l'ouvrage à Sagesses Bouddhistes<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/X3NVMqLrSoQ" width="560"></iframe>
<br />
<iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/DfWwcOWzTQo" width="560"></iframe>
Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-391208504923295142018-11-19T03:19:00.001-08:002018-11-19T03:19:52.651-08:00Aoyama Roshi à la Demeure sans limitesAoyama Roshi à la Demeure sans limites pour l'intronisation de la nouvelle abbesse, un grand événement de juin dernier filmé par Nina barbier pour Sagesses Bouddhistes<br />
<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Bj7y5X44fuc" width="560"></iframe>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-69942842006795273272018-10-07T01:36:00.000-07:002018-10-07T01:36:04.486-07:00 L’attention, fondement de la pratique du satipatthana sutta par Jeanne SchutSagesses Bouddhistes présente aujourd’hui un texte fondamental pour la
tradition theravada, le Satipatthana Sutta. Issu du Canon Pali, ce texte
attribué au Bouddha, décrit l’Attention, c’est-à-dire la façon dont on
arrive à avoir une conscience claire des choses et des événements
mentaux. C’est le point de départ pour suivre la Voie et Jeanne Schut
en explique toutes les subtilités.<br />
<br />
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SGp-OD247HM" width="560"></iframe>
Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-78290643973123518392018-08-23T07:01:00.002-07:002018-08-23T07:02:58.865-07:00La méditation vipassana par Arya Nani<div align="justify">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKs6ZvNd7futivpfHThfjk06BD0NzM-o_NLHr6iL5la5IL9Frj1BQU-zzb-HHZf9CRdB_gEgmXQ1hIArQq0Jgx-tZQZa_6Z3TM34BqWexsVdOMt33igmOBpBM5OMTzSlhJ1sMH18GuJYkH/s1600/ariyanani-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="352" data-original-width="443" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKs6ZvNd7futivpfHThfjk06BD0NzM-o_NLHr6iL5la5IL9Frj1BQU-zzb-HHZf9CRdB_gEgmXQ1hIArQq0Jgx-tZQZa_6Z3TM34BqWexsVdOMt33igmOBpBM5OMTzSlhJ1sMH18GuJYkH/s320/ariyanani-2.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div align="justify">
<br /></div>
<div align="justify">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="Style178">La méditation, c’est un moyen
de s’approcher de la vérité parce que si on fait attention à tout ce qui
se passe, soit dans le corps soit dans le mental, graduellement, on
arrive à voir les choses très clairement. On arrive à voir la réalité,
on ne reste pas sur le plan des concepts ou des idées.</span></span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La méditation vipassana est la
méditation de la vision intérieure, qui a pour but de voir les choses
telles qu’elles sont, c’est-à-dire de plonger dans la réalité, de voir
la vraie nature des choses pour arriver à une compréhension juste de
nous-mêmes, du monde, de l’univers. Et c’est à partir de cette
compréhension profonde qu’on développe la sagesse et cela mène à un état
de bonheur qui n’est pas dépendant des personnes, des endroits [où l’on
est] ou des possessions matérielles.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Dans la méditation vipassana, pour
comprendre la vraie nature des choses, on doit être conscient de tout ce
qui se passe dans le corps, dans l’esprit, c’est-à-dire qu’on peut
avoir une sensation dans le corps, une douleur, [on la prend alors]
comme objet de méditation et on essaie de vraiment pénétrer dans cette
douleur pour voir ce qu’elle est, ou bien quand il y a des pensées, des
émotions, on dirige l’attention vers ces pensées, ces émotions pour
vraiment voir leur nature et pas rester au niveau d’un concept, d’une
idée, en se disant, « ah oui, je sais, c’est la tristesse », mais sentir
comment se manifeste la tristesse de façon directe et personnelle.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Metta veut dire l’amour bienveillant
ou encore la bonté du coeur. Pratiquer Metta signifie rayonner cette
bienveillance et souhaiter que tous les êtres vivants soient heureux. La
méditation Metta est un bon antidote contre la colère, l’aversion, et
aussi contre l’attachement ou le désir, parce qu’on développe cette
qualité d’amour inconditionnel envers tous les êtres et pas seulement
envers ceux qui nous sont proches.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">J’enseigne la méditation vipassana
en combinaison avec la méditation metta. Et la méditation metta est une
sorte de méditation concentration parce qu’on a seulement un objet,
mais, à part de concentrer l’esprit, on développe cette qualité de
l’amour inconditionnel. La combinaison de ces deux formes de méditation
est très bien pour beaucoup de gens.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Sur le plan de l’existence
conditionnée, la méditation peut aider à ce qu’on soit plus tranquille,
plus calme, on est plus présent à ce qu’on fait, à ce qu’on dit, mais à
part cela, elle apporte une compréhension de la réalité, la
compréhension des situations. On voit plus clairement ce qui se passe,
on n’est pas emporté par ses émotions, on n’est pas piégé dans des
réactions habituelles. Avec l’amour bienveillant, le coeur est plus
ouvert et donc c’est une autre façon de ne pas être piégé par le désir
ou l’aversion.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La nature de l’esprit humain est la
même à travers le monde, les gens ont les mêmes problèmes, les mêmes
difficultés, c’estpourquoi cette forme de méditation convient à tout le
monde.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L’un des obstacles les plus
fréquents est l’inquiétude, parce que l’esprit est tellement inquiet,
beaucoup de pensées et d’émotions perturbatrices, et donc il faut dire
aux gens d’être patient, parce qu’ils veulent des résultats immédiats,
mais la pratique de la méditation prend du temps, c’est un travail dur,
parce que les réactions habituelles sont enracinées dans l’esprit et
donc il faut du temps pour les changer, ça ne suffit pas deux jours ou
une semaine.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les gens sont très identifiés à
leurs idées, ou à leur corps et donc diminuer l’ego, c’est un dur
travail. Au quotidien, les gens peuvent essayer d’être vraiment présents
à ce qu’ils font pendant la journée, être attentifs à ce qu’ils disent.
Mais naturellement, c’est difficile d’être attentif toute la journée et
les gens se perdent dans leurs habitudes, ils peuvent commencer en
choisissant une petite activité chaque jour pour être vraiment conscient
de ce qu’ils font, pas exemple se brosser les dents. Pendant ces deux
ou trois minutes, être vraiment conscient des mouvements, des
sensations, et ne pas être perdu dans des pensées, ne pas être emporté
par des émotions. Faire cela pendant une semaine, ça apporte des
bienfaits et par la suite, on peut choisir une autre activité à faire
consciemment , de cette façon, l’état où on est plus conscient grandit
au fil des jours.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">C’est plus difficile en Occident
parce que les gens font des retraites assez courtes, un week end, une
semaine. En Birmanie, les gens pratiquent la méditation pour un mois ou
pour trois mois, ce qui leur permet d’approfondir leur pratique.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Mon attente spirituelle était très
forte et je peux dire que non seulement elle a été satisfaite, mais que
cela m’a apporté un grand enrichissement que je ne croyais pas possible,
cette ouverture du coeur, beaucoup plus grande que je le pensais, une
compréhension de la vérité, une compréhension de la nature de l’esprit
qui est plus profonde que je pouvais l’imaginer.</span></div>
<div align="justify" class="Style178">
<br /></div>
<div align="justify" class="Style178">
<br /></div>
<br />
<br />
Source : Bouddhisme au féminin (enseignement) Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-91189648355465201042018-07-08T06:26:00.000-07:002018-07-08T06:26:58.540-07:00Soeur Chan Khong : La pratique du nouveau départ<br />
<br />
<br />
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qQtJ59E9P2Q" width="560"></iframe>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-90934090096583796952018-04-29T06:53:00.000-07:002018-04-29T06:57:47.184-07:00La complexité du Karma<div class="td-post-content td-pb-padding-side">
<h3>
<span style="color: purple;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Karma par Alexandra David Neel</span></span></h3>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Source : Bouddhisme au féminin - Enseignement du n° 5 du magazine</span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">(Extrait de son ouvrage : Le bouddhisme du Bouddha)</span><br />
<div align="center">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>« … Ce sera une chose difficile à comprendre que la loi de Causalité,<br />
</i>l’enchaînement des causes et des effets… » (Mahâvagga)</span></div>
<br />
<br />
<figure class="wp-caption aligncenter" id="attachment_1375" style="width: 285px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNvNbNfATqAEoML1DBiWBlidqHNYCLBKL695aVpRloYtc6ODFK3Ul4UOe-vclAX1YbgLiEGdSPRUzHYkuoQltGynp1VKfZ1vlTarE3xMKPlX4hCHZji3y1RlQCTmXXOi8_8sC7n0h1LHFk/s1600/Rouedelavie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="285" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNvNbNfATqAEoML1DBiWBlidqHNYCLBKL695aVpRloYtc6ODFK3Ul4UOe-vclAX1YbgLiEGdSPRUzHYkuoQltGynp1VKfZ1vlTarE3xMKPlX4hCHZji3y1RlQCTmXXOi8_8sC7n0h1LHFk/s320/Rouedelavie.jpg" width="228" /></a></span></div>
<figcaption class="wp-caption-text"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La roue de la vie</span></figcaption></figure>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Le problème, qui semblait au Bouddha d’une démonstration</span> <span class="unnamed1">et d’une compréhension si ardue qu’il le fit hésiter au seuil de son apostolat, est demeuré aussi malaisé à saisir et à pénétrer</span><span class="unnamed1">
qu’il l’était à son époque. Comment le Tathâgata concevait-il,
lui-même, cette doctrine hindoue du Karma à laquelle il s’était rallié ?
Nous ne devons guère espérer faire la lumière sur ce point. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Dans les nombreux passages où la question est
agitée, tout au plus pouvons-nous puiser quelques indications sur la
manière dont ses disciples avaient compris les instructions entendues de
sa bouche. Parmi les interprétations multiples, il semble, pourtant,
qu’un fil ténu serpente, propre à nous servir de guide. Non pas qu’il
puisse nous inspirer la certitude, ou même la simple espérance de
pénétrer le secret d’une théorie dont l’esprit clairvoyant d’un Bouddha
est, peut-être, seul apte à embrasser la complexité, mais susceptible,
cependant, de nous permettre d’écarter les erreurs trop grossières,
d’entrevoir quelques clartés lointaines. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">La doctrine du Karma domine toute la
philosophie hindoue. Bien avant l’époque du Bouddha elle avait inspiré
de longues et subtiles controverses entre les Brâhmanes et, de nos
jours, les Védantistes, comme les Bouddhistes, lui donnent une place
prépondérante dans leur enseignement. Karma a, en sanskrit, le sens
d’action<b>.</b> Dans sa signification générale ce terme se
rapporte à la loi de Causalité, dont une adaptation religieuse a fait
la loi de la rétribution morale. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Il n’y a pas d’effet sans cause. Toute
manifestation dans le domaine physique ou mental procède d’actions
antérieures et est, elle-même, l’origine de manifestations ultérieures.
Toutes les formations de la matière tangible ou de l’intelligence ne
sont que les anneaux d’une chaîne sans fin dans le passé comme dans
l’avenir, continuant, à l’infini, la série des causes et des effets
s’engendrant perpétuellement. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Cette conception, relativement nouvelle, dans
la philosophie occidentale, remonte, chez les Hindous, à une antiquité
considérable. Elle forme la base de leur croyance et nous la voyons
percer sous toutes leurs théories religieuses, alors, même, qu’une
interprétation faussée les jette dans l’extravagance. C’est d’elle
qu’est née la doctrine du salut conquis par l’être humain lui-même et
d’elle aussi que procède celle, si mal connue par nous, des pouvoirs
magiques, des siddhis complètement différents, en leur essence, de nos «
miracles ». </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">La théorie du Karma étant pré-bouddhiste, on
la considère comme adoptée par le Bouddha et, à ce titre, l’on néglige
volontiers de lui donner l’importance qu’elle a, réellement, dans son
enseignement. Il est vrai que Karma n’est pas une création originale
du Bouddhisme au même titre que les « Quatre Vérités » ou le «Sentier
aux huit Embranchements », mais ni l’une ni l’autre de ces notions
n’eût pu exister sans la base qu’elle trouve dans le Karma. Supprimez
la foi en la loi immuable de la Causalité et tout l’édifice bouddhique
s’écroulera. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">C’est parce qu’il était imbu d’une foi
profonde en elle, que Siddartha Gôtama a pensé comme il a pensé, agi
comme il a agi, parlé comme il a parlé. Depuis le jour où il quitte sa
demeure pour chercher la Cause de la Souffrance et le Moyen de
détruire cette Cause pour en détruire les Effets, jusqu’aux dernières
heures de son existence, alors qu’il répète, aux disciples qui
l’entourent, cette phrase que l’usage a perpétuée sur les lèvres des
Bouddhistes: «La dissolution est inhérente à toutes les formations »,
toute sa prédication a sa racine et puise sa raison d’être dans la
théorie du Karma. «Toute manifestation est engendrée par des causes
antérieures et donne, à son tour naissance, à de nouvelles
manifestations.» La formule est simple, limpide et ne paraît pas devoir
entraîner des développements bien compliqués. Il en est, en effet,
ainsi si l’on se borne à poser un principe général sans chercher à
entrer dans le détail de ses applications particulières. La difficulté
surgit lorsque l’on prétend suivre la marche de la loi de Causalité à
travers le réseau emmêlé des actions et des réactions ; elle devient
insurmontable si l’on prétend la faire entrer dans le cadre d’idées
religieuses ou morale et l’asservir à celles-ci. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Dans un pays où chacun donnait une adhésion
sans réserve au principe déterministe et voyait son action dans les
moindres faits de l’existence, les foules possédées, comme partout, du
besoin de justice et de justice selon la notion de leur cerveau
fruste, devaient mettre à une dure épreuve les moralistes obligés
d’opérer, à leur usage, la conciliation de deux théories, non pas
inconciliables par essence, mais dont l’action, trop vaste pour que
nous puissions l’embrasser, se déroule dans l’infini de lointains
inaccessibles à nos investigations. </span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Les êtres humains ne sont pas tellement
différents d’une latitude à une autre qu’une pensée familière à un
peuple puisse être totalement étrangère à un autre, alors que cette
pensée porte sur le fond commun des problèmes de la vie. Beaucoup
aussi, en Occident, se sont demandé la cause des divergences mentales,
physiques, sociales entre les individus : pourquoi suis-je né dans
telle famille ? Pourquoi ai-je telle stature, telle infirmité, telle
aptitude, tel défaut ?… Mais chez nous on ne s’est guère appesanti sur
l’interrogation. Le mystère de la volonté de Dieu, plus tard la loi de
l’hérédité ont suffi à contenter des gens dont la curiosité était loin
d’aller jusqu’à l’angoisse. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">L’Inde, au contraire, tourne et retourne le
problème depuis des siècles et la réponse définitive ne semble pas
encore trouvée : — La volonté de Dieu ?… L’Inde ne croit pas à un Javeh
anthropomorphique et tout-puissant. Ses Dieux y sont, comme tous les
êtres, soumis à l’impermanence, à la loi de causalité. — Les théories
modernes, atavisme, hérédité que sa jeunesse lettrée rapporte de nos
universités ?… Elles lui semblent de petites parcelles de son antique
doctrine du Karma… L’expression employée dans cet exposé de la
doctrine bouddhique revient une fois de plus : «Par delà ». Karma,
aussi, est une doctrine du « par delà » et comme la sagesse bouddhique
est par-delà le Bien et le Mal, Karma, loi de l’existence, est
par-delà la Justice (au sens de nos conceptions humaines limitées). </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Ce fait, ainsi que la difficulté de relier
entre elles, les différentes manifestations karmiques a dû être saisi de
bonne heure, mais il est un autre point qui, déjà chez les Brâhmanes,
constituait une difficulté beaucoup plus sérieuse. Notre conception de
l’être humain fait en deux parties : l’âme et le corps, la première
immortelle, le second s’anéantissant à la mort, nous rendrait
relativement aisée la solution si peu commode à résoudre pour les
philosophes orientaux. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">En supposant que nous admettions la
transfiguration — ce qui est la seule façon possible de concevoir
l’existence pour l’être humain adhérent au principe, très vieux chez les
Hindous: «Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » –
nous n’aurions qu’à faire promener, à travers l’univers, une entité,
toujours identique, se revêtant de formes diverses, s’enrobant de
matière différente, dans les phases successives de son existence, Cet
immuable ego se verrait, suivant l’impulsion que lui donneraient ses
propres actes, entraîné vers telles régions, telles formes d’être,
amasserait, autour de lui, tels ou tels éléments correspondant à des
facultés spirituelles ou mentales, des dispositions heureuses ou des
vices. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">C’est bien sous cet aspect que la masse des Hindous a toujours considéré l’œuvre de Karma et, bien que chez les Bouddhistes <i>l’âtman</i>
qui, dans la philosophie brâhmanique, pouvait jouer, pour l’ignorant,
le rôle de ce que nous appelons l’âme, soit complètement éliminé et
considéré comme la plus pernicieuse des illusions, la grande masse de
ceux qui se déclarent disciples du Bouddha n’a jamais cessé de
l’envisager de même. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Pourquoi cet être humain est-il sourd ? –
Parce que, dans l’une de ses existences antérieures il négligeait
d’aller entendre prêcher la bonne Doctrine, ou qu’il se complaisait à
ouïr des propos impurs, frivoles, malveillants… Ce malheureux dénué de
tout est un ex-avare qui fut sans compassion pour la détresse d’autrui…
Ce faible d’esprit fut un être humain doué d’une intelligence
supérieure qui, au lieu de se livrer à l’étude, gaspilla, dans la
paresse, ses heureuses facultés… Cependant, même chez les fidèles peu
doctes en la Loi, perce une certaine idée de la complexité du Karma :
tels actes portent leur fruit dès cette vie, tels autres ne viennent à
maturité qu’après une longue série d’existences successives. Certaines
conséquences défavorables sont neutralisées ou modifiées par l’effet
d’autres conséquences favorables et réciproquement. Il en résulte que
la vie de chacun renferme des événements heureux et des événements
pénibles, que l’ensemble physique et moral de l’individu comprend des
laideurs et des beautés, de bonnes et de mauvaises dispositions. La
note dominante est plus ou moins fortement accentuée, dans un sens ou
dans l’autre, mais le mélange existe toujours. </span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"><i>Cependant, tout cela demeure croyances vulgaires de pauvres</i><i> </i><i>esprits. L’orthodoxie bouddhiste ne connaît point l’âme</i><i> </i><i>immuable promenant une personnalité toujours identique, au</i><i> </i><i>milieu des transformations incessantes de la matière et, dès</i><i> </i><i>lors, le rôle du Karma se complique singulièrement. </i>…/</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Il est, toutefois, à remarquer que les plus
anciens ouvrages du canon orthodoxe parlent peu du Karma. La façon
rigoureuse dont l’enseignement originel soutenait les théories de la
non-personnalité et de l’impermanence ne lui permettait pas de tirer de
la loi de Causalitê une notion de rétribution morale individuelle,
celle-ci exigeant comme base logique la permanence d’une personnalité
consciente.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"><br />
D’autre part, c’est lorsque l’idée de cette personnalité permanente
commence à réapparaître, dissimulée sous de vagues compromissions, que
la question de la rétribution des œuvres prend une place de plus en
plus large dans les préoccupations des docteurs du Bouddhisme.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"> </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Les Questions du Roi Milinda nous fournissent,
encore, un tableau intéressant du choc de ces deux théories et des
problèmes connexes qu’elles entraînent. Bien que l’ouvrage ait été
composé dans un but d’apologétique, les questions sont souvent mieux
établies que les réponses qu’elles suscitent et quelque grande que soit
l’habileté du controversiste elle demeure impuissante à concilier, sur
le terrain où il se place, les éléments de deux doctrines disparates
: …/ </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"> La vie ne comporte pas une série
d’événements posés les uns à côté des autres, elle est un tout, un
mélange où toutes les causes et les effets s’enchevêtrent. Nâgasenâ ne
l’ignorait point et c’est ainsi qu’en dehors de la part qu’il
attribuait à l’action directe du Karma individuel, il était conduit à
envisager le Karma familial, celui de la race ou, pour nous exprimer en
termes modernes, les influences héréditaires et ataviques, en même
temps que les effets de l’éducation. « Imaginez que quelqu’un achète
un vase de lait à un gardeur de troupeau et s’en aille en laissant le
vase à ses soins, disant: ,, Je reviendrai demain », et le jour
suivant, le lait se caille. Quant l’acheteur revient, on lui offre le
lait caillé mais il le refuse, disant: « Ce n’est point du lait caillé
que je vous ai acheté, donnez-moi mon vase de lait. » Mais le gardeur
de troupeau réplique ; « Sans que j’y sois pour rien, votre lait est
devenu du lait caillé. » Voici bien démontrée la relation entre la
cause et l’effet, leur parenté, leur identité foncière, malgré les
aspects très différents qu’ils peuvent revêtir et en dépit de
l’individualité distincte attribuée à chacun d’eux. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Mais tout ceci n’explique point l’action
d’une équitable rétribution donnant à nos actes une sanction morale par
les fruits que nous en récolterons en d’autres existences ou, à
l’inverse, nous assurant que les circonstances heureuses ou pénibles de
notre vie présente sont l’aboutissement de l’œuvre à laquelle nous
avons personnellement travaillé dans l’infini des temps passés. </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Cette dernière idée ne doit pas se chercher
dans le Bouddhisme. Elle ne s’y trouve point. Lorsqu’il nous semblera
l’y rencontrer, nous pourrons nous dire, en toute certitude, ou que
nous nous trouvons en face d’un enseignement en désaccord avec la
doctrine originelle, ou que nous saisissons mal la signification d’un
passage obscur, prêtant à l’équivoque.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"> </span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"><i>Il ne</i><i> </i><i>peut y avoir place pour une justice distributive personnelle,</i><i> </i><i>pour une rétribution directe et individuelle, dans une philosophie qui nie la permanence et la réalité substantielle de la</i><i> </i><i>personnalité.<span class="Style230" style="color: red;"><span style="color: black;">*</span> </span></i> </span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Karma, dans l’acception populaire de balance
des récompenses et des châtiments, ou suivant celle que certains
Théosophes ont acclimatée en Occident, est un non-sens au point de vue
bouddhiste. L’œuvre et ses suites, l’action et ses conséquences, la Loi
de l’enchaînement indéfini des Causes et des Effets (Karma-Vipâka),
voilà ce qu’a simplement enseigné le Bouddhisme sans tenter d’y
introduire cette notion de justice égoïste qui nous hante et qui,
mesurant les choses à la mesure étroite de cerveaux qu’égare l’illusion
du « Moi », paraît, parmi l’immensité des vues de la philosophie
hindoue, une bien puérile manie. </span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1"><span class="Style230" style="color: red;">*</span> <span class="Style157">Ce qu’il ne faut pas entendre dans le sens qu’il est indifférent que</span><span class="Style157">
nous commettions n’importe quels actes. Bien au contraire, le
Bouddhisme enseigne que l’on n’échappe jamais aux conséquences des
actes commis. L’un des buts de la méditation bouddhiste est,
précisément, en brisant la notion étroite du « moi », de faire saisir,
sous un acte plus large, le jeu des actions et des réactions dans
l’univers et la manière dont notre « moi » impermanent y participe.</span> </span></span><br />
<br />
<h3 class="entry-title">
<span style="color: purple;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le karma, force impersonnelle ou châtiment ?</span></span></h3>
<div class="entry-title">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">(Source Bouddhisme au feminin - thème du magazine n° 26) </span></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8tf-d-P8UUI6oNPRJs-BDr3gvYTVhC8V_HLSKIJNNfpW5lKnuaK4UOpxu6sqw0LkyXGaYTU7v4ZXQRJkQ4IsJK9H3nk5sluQfjsGq5nLrBosvs5CLRNOxXcK7RDAk02nOY4Qt__h52754/s1600/rocher-en-equilibre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="263" data-original-width="350" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8tf-d-P8UUI6oNPRJs-BDr3gvYTVhC8V_HLSKIJNNfpW5lKnuaK4UOpxu6sqw0LkyXGaYTU7v4ZXQRJkQ4IsJK9H3nk5sluQfjsGq5nLrBosvs5CLRNOxXcK7RDAk02nOY4Qt__h52754/s320/rocher-en-equilibre.jpg" width="320" /></a></span></div>
<br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span class="unnamed1">Dans ce magazine, nous nous attachons à mettre en pratique
l’enseignement du Bouddha qui dit : ne croyez rien, expérimentez
vous-même, c’est ce que nous voulons faire en abordant la question du
karma.
</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tout ce qui est dit ou écrit ci-dessous, y compris les paroles mêmes
du Bouddha doit être vu comme une proposition de réflexions et non comme
une vérité révélée et absolue que l’on voudrait imposer aux autres.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">D’abord la définition du karma (en sanscrit ou kamma en pâli) est
simple : l’acte, l’action sous toutes ses formes. C’est aussi une notion
désignant communément le cycle des causes et des conséquences liées à
l’existence des êtres sensibles. Il serait alors la somme de ce qu’un
individu a fait, est en train de faire ou fera. Tout acte (<i>karma</i>) induit des effets qui sont censés se répercuter sur les différentes vies d’un individu, formant ainsi sa destinée.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le Bouddha dit que nous sommes les héritiers de nos actes. Autrement
dit, tout acte entraine des conséquences. Cela parait logique, pourtant
en Asie, il y a des gens qui refusent l’idée du karma, pourquoi ? parce
qu’il est généralement perçu comme une condamnation. Ainsi, dans son
livre <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/rencontre-avec-des-femmes-remarquables-par-martine-batchelor/">Rencontres avec des femmes remarquables</a>, Martine Batchelor donne la parole à une jeune coréenne handicapée qui lui déclare :</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">« <i>Les bouddhistes coréens pensent souvent que si quelqu’un est
malade, handicapé ou a de graves difficultés, c’est à cause de mauvaises
actions commises dans une vie antérieure. On se culpabilise d’être
infirme : par conséquent beaucoup de personnes handicapées n’aiment pas
le bouddhisme. Parmi la population handicapée de Corée, il y a un rejet
évident du bouddhisme à cause de la théorie de la rétribution karmique.</i> »</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Elle ajoute qu’en Corée, 95 % des personnes handicapées se tournent vers le christianisme.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">En Inde, les <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/les-dalits-en-inde-aujourdhui-le-retour-du-bouddhisme/" rel="noopener" target="_blank">Dalits</a>
(un mot qui signifie les opprimés) font l’objet de mépris et de
violences parfois extrêmes de la part des autres membres de la société
hindoue, car ils sont « hors castes », supposés être nés « impurs »,
« intouchables », à cause de leur mauvais karma, autrement dit, à cause
de mauvaises actions qu’ils auraient commises dans d’autres vies. (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=Yayhx4-PfTk" rel="noopener" target="_blank">Voir une vidéo</a>).
Suivant l’exemple de leur leader, le Dr Ambekkar, les Dalits se
convertissent en masse au bouddhisme, mais rejettent la notion de
karma-châtiment individuel qu’ils y retrouvent.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Dans son livre <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/le-bouddhisme-du-bouddha-par-alexandra-david-neel/" rel="noopener" target="_blank">Le Bouddhisme du Bouddha</a>,
Alexandra David Neel dénonce fermement l’interprétation simpliste de la
société hindoue. Ci dessous quelques extraits de sa plume sur ce sujet
et qui sont tout aussi pertinents et actuels que lorsqu’elle publie ce
texte en 1911:</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>« Toute manifestation est engendrée par des causes antérieures et
donne, à son tour naissance, à de nouvelles manifestations.» La formule
est simple, limpide et ne paraît pas devoir entraîner des
développements bien compliqués. Il en est, en effet, ainsi si l’on se
borne à poser un principe général sans chercher à entrer dans le détail
de ses applications particulières. La difficulté surgit lorsque l’on
prétend suivre la marche de la loi de Causalité à travers le réseau
emmêlé des actions et des réactions ; elle devient insurmontable si l’on
prétend la faire entrer dans le cadre d’idées religieuses ou morales et
l’asservir à celles-ci. »<br />
</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>« Il est, toutefois, à remarquer que les plus anciens ouvrages du
canon orthodoxe parlent peu du Karma. La façon rigoureuse dont
l’enseignement originel soutenait les théories de la non-personnalité et
de l’impermanence ne lui permettait pas de tirer de la loi de
Causalité une notion de rétribution morale individuelle, celle-ci
exigeant comme base logique la permanence d’une personnalité
consciente. »</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>« La vie ne comporte pas une série d’événements posés les uns à
côté des autres, elle est un tout, un mélange où toutes les causes et
les effets s’enchevêtrent. Nâgasenâ ne l’ignorait point et c’est ainsi
qu’en dehors de la part qu’il attribuait à l’action directe du karma
individuel, il était conduit à envisager le karma familial, celui de la
race ou, pour nous exprimer en termes modernes, les influences
héréditaires et ataviques, en même temps que les effets de l’éducation.</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>Ceci n’explique point l’action d’une équitable rétribution
donnant à nos actes une sanction morale par les fruits que nous en
récolterons en d’autres existences ou, à l’inverse, nous assurant que
les circonstances heureuses ou pénibles de notre vie présente sont
l’aboutissement de l’œuvre à laquelle nous avons personnellement
travaillé dans l’infini des temps passés.<br />
</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>Cette dernière idée ne doit pas se chercher dans le Bouddhisme.
Elle ne s’y trouve point. Lorsqu’il nous semblera l’y rencontrer, nous
pourrons nous dire, en toute certitude, ou que nous nous trouvons en
face d’un enseignement en désaccord avec la doctrine originelle, ou que
nous saisissons mal la signification d’un passage obscur, prêtant à
l’équivoque. </i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="color: blue;"><i>Il ne peut y avoir place pour une
justice distributive personnelle, pour une rétribution directe et
individuelle, dans une philosophie qui nie la permanence et la réalité
substantielle de la personnalité.</i> <i> </i></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="color: purple;"><i><span style="color: blue;">Karma,
dans l’acception populaire de balance des récompenses et des
châtiments, ou suivant celle que certains Théosophes ont acclimatée en
Occident, est un non-sens au point de vue bouddhiste. »</span><br />
</i></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Quelles sont les conséquences de l’association de la loi de causalité
à celle de « rétribution du bon » et de la « punition du méchant ».
Nous l’avons vu au début de cet article : une condamnation des personnes
handicapées, une violence inouïe envers les intouchables, une
indifférence envers les épreuves des autres. En bref, un total manque de
compassion.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Dans son livre <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/voyages-en-pays-deveil-et-de-saintete-par-michele-michael/" rel="noopener" target="_blank">Voyage en pays d’éveil et de sainteté</a>,
dans le chapitre où elle aborde les relations entre karma bouddhique et
grâce Divine chrétienne, Michèle Michael s’interroge : « <i>La loi de
causalité est associée à l’idée d’intention, il n’y aurait karma,
c’est-à-dire, dans cette optique, de conséquences personnelles en bien
ou en mal que s’il y a une intention à l’acte, intention soit mauvaise
soit bonne, soit neutre. Quel est ce ‘moi’ qui a une ‘intention’ ?
Existe-t-il un ‘moi’ véritablement séparé des autres et dont les actes
auraient une incidence sur lui et pas sur les autres ? Que l’on soit
animé ou non d’une intention consciente, tout ce que l’on fait, pense et
dit n’a-t-il pas une incidence sur nous-mêmes et sur les autres, et,
réciproquement, ce que font les autres n’a-t-il pas une incidence sur
nous ? »</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">et aussi : » <i>Si le karma était réellement une loi de récompense
et de châtiment comme on l’affirme généralement en Asie, les êtres
humains ne devraient-ils pas apprendre et s’améliorer et, globalement,
le monde ne devrait-il pas devenir meilleur ? Si l’on regarde les
guerres qui ont jalonné le XXème siècle, peut-on dire qu’il l’est ? Les
êtres humains sont-ils plus tournés vers une quête spirituelle qu’il y a
deux mille ans ? Cela ne paraît guère être le cas, bien que l’on
s’efforce toujours de croire que demain, si nous mettons en œuvre tel ou
tel processus, on ira forcément vers un mieux. Il y a certes une
diffusion d’idées humanistes, mais ces idées viennent d’Occident,
justement parce que la notion de karma rétributif n’y existe pas.</i> »</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Au Cambodge, l’association « <a href="https://pse.ong/fr" rel="noopener" target="_blank">Pour un sourire d’enfant</a>« ,
a été créée par un couple de français afin de venir en aide aux enfants
qui survivaient sur la décharge de Pnom Penh et qui, en plus, étaient
victimes de toutes sortes de violences. Le pays a été dévasté par les
crimes de masse commis par les khmers rouges. Les enfants se voyaient
reprocher leur misérable situation et le poids de ce passé sanglant au
nom du karma. Heureusement, ces deux Français ne se sont pas souciés du
karma et leur action a changé du tout au tout la vie de ces enfants.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Il ne s’agit pas de nier la loi de la causalité : une action entraine
des conséquences, mais de questionner l’interprétation simpliste qui a
encore trop souvent cours et qui justifie l’immobilisme face à la
souffrance des autres « puisque c’est leur karma ».</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/maitre-chen-yen/" rel="noopener" target="_blank">Maitre Chen Yen</a>,
originaire de Taïwan que nous avons présentée en relation avec le
bouddhisme engagé raconte le déclic qui s’est produit en elle pour se
lancer dans une action humanitaire de grande ampleur quand elle a été
confrontée à l’action des chrétiens face à la souffrance :</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">« <i>Trois nonnes catholiques vinrent lui rendre visite. Elles
reconnaissaient que le Bouddhisme parle de compassion pour tous les
êtres et que ses enseignements sont profonds. Toutefois, les catholiques
construisent des hôpitaux, des écoles et des églises dans les zones les
plus reculées pour aider les pauvres. « Qu’est-ce que fait le
bouddhisme » lui demandèrent-elles ? et Chen Yen ne put répondre.</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les inégalités qui perdurent dans la société hindoue, l’inertie face à
la détresse, tout cela plonge ses racines dans cette interprétation
simpliste du karma.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Il est à remarquer que les personnes en Inde qui en méprisent
d’autres et leur font violence en raison de leur caste, de leur genre,
de leur position sociale ne semblent pas du tout se poser la question de
savoir si elles-mêmes accumulent un « mauvais karma »…</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Considérer la loi du karma dans son aspect impersonnel ne signifie
pas que l’on puisse agir à sa guise sans conséquences. Alexandra David
Neel le souligne : <i>« <span class="unnamed1"><span class="Style157">Ce qu’il ne faut pas entendre dans le sens qu’il est indifférent que</span><span class="Style157">
nous commettions n’importe quels actes. Bien au contraire, le
Bouddhisme enseigne que l’on n’échappe jamais aux conséquences des
actes commis. L’un des buts de la méditation bouddhiste est,
précisément, en brisant la notion étroite du « moi », de faire saisir,
sous un acte plus large, le jeu des actions et des réactions dans
l’univers et la manière dont notre « moi » impermanent y participe.</span></span>« </i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les effets du changement climatique qui commencent à se faire sentir
sur la planète entière ne sont-ils pas un exemple incontournable de
l’aspect impersonnel de la loi de causalité ?</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ne devons-nous pas mettre en question cette vision simpliste du
karma qui voudrait que si quelqu’un (ou soi-même) subit une épreuve,
c’est « son karma ». Le Bouddha n’a-t-il pas incité à cultiver la
compassion à l’égard de toute souffrance, et de toute situation ?
Souffrances et situations dont les raisons sont tellement multiples et
enchevêtrées que l’on comprend sa mise en garde : <i>Ce sera une chose difficile à comprendre que la loi de Causalité, l’enchaînement des causes et des effets</i>… » (Mahâvagga)</span><br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><i>Nov 2017 – Commentaire d’une lectrice</i></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L’une de nos lectrice nous rappelle que la Déclaration Universelle des Droits Humains votée en 1948 par les Nations Unis (merci<a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/eleanor-roosevelt-la-declaration-universelle-des-droits-humains/"> Eleanor Roosevelt</a>)
est venue de l’Occident et non d’un pays bouddhiste. Il en est de même
pour les droits des femmes, des enfants, des minorités sexuelles ou
autres, tous ces combats pour plus de justice et de respect de l’autre
viennent de l’Occident et non d’un pays bouddhiste.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">En effet, merci Nicole de nous le rappeler, l’Occident laïcisé, et non l’Occident religieux.</span><br />
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<h3>
<span style="color: purple;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Sagesses Bouddhistes Avril 2018 : </span></span></h3>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/-6XrkzWs3Dg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/-6XrkzWs3Dg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></span></div>
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Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-63672355051551206362018-04-13T05:02:00.002-07:002018-04-15T01:36:21.349-07:00Et si l'erreur était fertile par Anila Trinlé<b>Un autre regard sur la culpabilité</b><br />
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Si le sentiment de culpabilité est source de souffrance car il s’enracine dans les jugements négatifs que nous portons sur nos erreurs, comment réellement le définir et quelle est la différence entre culpabilité et erreur ? Anila Trinlé du centre Dhagpo Bordeaux et Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne, apportera ses réflexions et exposera également le point de vue bouddhiste et occidental à ce sujet.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/EHvFPXDOIqk" width="560"></iframe>
</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/TvIapegafKc" width="560"></iframe></div>
Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-71083402715684391702018-03-11T05:36:00.001-07:002018-03-11T05:36:37.282-07:00Le zen dans le quotidien - Brigitte Crépon Sagesses Bouddhistes reçoit Brigitte Crépon afin d’évoquer l’importance des gestes dans la vie quotidienne, lorsque l’on pratique la tradition zen, et plus particulièrement au cours de cette émission, de l’acte de boire le thé et de prendre le repas. L’instant présent doit se vivre pleinement dans tout acte, même le plus humble ou qui semblerait banal. C’est là que réside toute la richesse du zen.<br />
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<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/OF2JA5BN2K8" width="560"></iframe>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-46070572475703716582018-02-25T11:52:00.002-08:002018-02-25T11:56:49.744-08:00L'illumination par Joan Sutherland Roshi (Extraits)<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Pour beaucoup d’entre nous, l’illumination est un objectif inspirant, mais lointain. Y a-t-il différents degrés d’illumination ? le Théravada distingue quatre degrés de réalisation spirituelle (le sotapanna, le sakadagami, l’anagami, l’arahanta), le Zen dénombre quatre degrés de « Kensho » (illuminatio</i>n) .</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEFAv5lVjpqknBjcvXgJ8YGa0rnbATQ72KsBjmDFJUKRPfDbhfBi6KDJBlOr_zfmysBxPP-UShY1UaO3yg4Pgzjd34U1JwSdgBnzeZC7F_6LCb7V_5ifqIJn-XORRpE8mUd2jL3QCBerkX/s1600/illumination.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEFAv5lVjpqknBjcvXgJ8YGa0rnbATQ72KsBjmDFJUKRPfDbhfBi6KDJBlOr_zfmysBxPP-UShY1UaO3yg4Pgzjd34U1JwSdgBnzeZC7F_6LCb7V_5ifqIJn-XORRpE8mUd2jL3QCBerkX/s320/illumination.jpg" width="320" /></a></span></span></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i> Joan Sutherland, maitre dans la tradition du Zen, explore ce qu’est l’illumination et ce qu’elle n’est pas, et comment nous pouvons en faire l’expérience dans notre vie quotidienne. </i></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Au cœur même du bouddhisme se trouve la promesse de l’illumination. C’est la flamme lumineuse qui éclaire le dharma, et la riche variété des pratiques développées dans les traditions qui composent le bouddhisme sont toutes d’une manière ou d’une autre au service de cette promesse. Pendant des millénaires, en réponse aux luttes et aux chagrins de la vie sur cette planète, et en l’honneur de la beauté à couper le souffle de la vie sur cette planète, des gens ont passé cette flamme de main en main, s’encourageant mutuellement à participer à l’éveil – d’une lenteur désespérante et incroyablement fragile – de notre monde dans son ensemble.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">En Occident, l’idée de l’illumination s’est un peu détériorée, en partie parce que l’intensité de nos désirs nous rend si vulnérables à la déception. Certains d’entre nous n’y croient plus, ou pensent que c’est un domaine réservé à quelques personnes spéciales seulement. Certains d’entre nous l’ont interprété faussement comme un projet d’amélioration du moi, et ont donc manqué son pouvoir non seulement d’amélioration, mais aussi de transformation. Qu’advient-il lorsque nous lâchons nos projections concernant l’illumination? Pouvons-nous trouver le lieu où la sagesse née de plusieurs générations d’expérience nous rencontre là où nous, chacun de nous, vivons réellement? Et pourrions-nous prendre le risque d’une pratique au jour le jour de l’illumination?</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Voici le récit transmis avec la flamme : L’illumination est notre vraie nature et notre foyer intérieur, mais les complications de la vie humaine nous la font oublier. Cet oubli est vécu comme un exil, et nous créons des structures complexes d’habitudes, de convictions et toute une stratégie pour se défendre contre cette solitude. Mais cette condition n’est pas désespérée, il est possible de démanteler ces structures afin que nous puissions revenir d’un exil qui a toujours été illusoire vers un foyer qui a toujours été là, juste sous nos pieds.
Pour beaucoup d’entre nous, il y a quelque chose qui nous pousse et quelque chose qui nous attire. Nous sommes poussés par notre propre souffrance et par la souffrance que nous voyons dans le monde qui nous entoure, nous sommes attirés par l’intuition qu’il y a quelque chose de plus grand et de plus vrai que nos façons égotiques ordinaires de vivre la vie. Voici une tradition qui dit que, oui, nous comprenons cela, et il y a des moyens de faire de cette intuition pas simplement une question de hasard, mais quelque chose d’immédiatement et de systématiquement présent. C’est possible de nous rendre disponible, à toutes les heures de la journée, à la grâce à laquelle nous aspirons, et de répandre cette grâce sur le monde qui nous entoure.</span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="color: #674ea7;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Source : Bouddhisme au féminin, extraits, voir <a href="https://www.bouddhismeaufeminin.org/lillumination-par-joan-sutherland-roshi/" target="_blank">l'article complet sur le site du magazine</a> dans les thèmes des numéros précédents </span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: purple;">J<i>oan Sutherland, Roshi est une enseignante dans la tradition du koan zen et la fondatrice du centre » Awakened Life » à Santa Fe, Nouveau-Mexique. Elle est aussi une traductrice de textes chinois et japonais et collabore actuellement à une nouvelle traduction du recueil de Koan : La porte sans porte.
Source : Buddhadharma printemps 2013 (extraits) –</i></span></span></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;">Traduction Bouddhisme au féminin </span></span>Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-1497489222634743892017-12-10T07:45:00.000-08:002017-12-10T07:45:06.916-08:00La vie d'une nonne zen : Aoyama Roshi avec Jokei-ni LambertJokei-ni Lambert a traduit l'ouvrage de Aoyama Roshi <i>Une vie de nonne zen</i>, elle commente ici son séjour au Japon qui lui a permis de côtoyer longuement l'une des personnalités les plus respectées au Japon dans le monde du Zen sôto.<br />
<br />
Sagesses Bouddhistes présente, par le biais de la traductrice de son ouvrage, Jokeï-Ni Lambert, le parcours remarquable de cette nonne, entrée au monastère dès l’âge de 5 ans, et devenue abbesse du Temple de Muryo-Ji à Nagano, où séjournent bien souvent des nonnes venues du monde entier.
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<iframe allow="encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" gesture="media" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bjOzxRjEUl0?rel=0" width="560"></iframe>
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Dans cette deuxième partie, Sagesses Bouddhistes propose de partager les multiples activités de Shundo Aoyama Roshi, abbesse du Temple de Muryo-Ji à Nagano, au Japon. <br />
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<iframe allow="encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" gesture="media" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/mjF5PA-IXuw?rel=0" width="560"></iframe>
<br />Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-11644370047023429832017-11-27T10:22:00.003-08:002017-11-27T10:22:59.641-08:00Les religions sont-elles misoygynes - émission interreligieuse France 2 nov 2017<br />
<br />
L'émission dure 2H30 et est proposée en 3 vidéos. La première vidéo dure
une heure, la suivante une heure, la dernière une demi-heure.<br />
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Le thème de cette rencontre interreligieuse qui est "les
religions sont-elles misogynes ?" devrait plutôt être : "Que faire pour
que les religions ne soient plus misogynes ?"<br />
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Comme en politique, pour
que les choses bougent, l'une des réponses est que chaque fois qu'un
média interroge des pratiquants ou représentants d'une religion, il y
ait systématiquement parité de parole avec des femmes, que dans les tous
les débats, interviews, colloques , tables rondes et autres, (y compris
bien sûr les émissions religieuses du dimanche matin sur France 2) les
femmes aussi soient là et fassent entendre leur voix.<br />
<br />
Et pas seulement une fois par an ou le jour du 8 mars !! <br />
<br />
Les médias ont un
rôle essentiel à jouer dans ce partage de la représentation. C'est tout
le regard sur les religions qui s'en trouverait changé.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/siHgmhmhbyI" width="560"></iframe>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/t6xxV6H40h4" width="560"></iframe>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ZuD6cIzUl6o" width="560"></iframe>
Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-59751109648885010302017-11-12T08:17:00.000-08:002017-12-10T08:21:03.743-08:00Virginie Cornet-Butcher - Les 16 attitudes ou l’éducation universelle – L’Education Universelle, présente dans plusieurs pays, travaille sur de nombreux projets éducatifs, développe toute une gamme de ressources multimédia, organise des ateliers de réflexion et de formation afin de permettre une meilleure connaissance de soi, du sens de la vie. Virginie Cornet-Butcher propose les outils pratiques de cette éducation universelle par le biais des « 16 attitudes pour mieux vivre », inspirées d’un texte tibétain du VIIème siècle.<br />
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CvwzlNO3sn0?rel=0" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
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Sagesses Bouddhistes présente aujourd’hui le second volet des « Bien qu’inspirées d’un texte tibétain du VII siècle, l’étude et le développement de ces attitudes sont plus que jamais d’actualité afin d’affronter les difficultés inhérentes à notre monde contemporain.<br />
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<iframe allow="encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" gesture="media" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7ZkXuhHUpdc?rel=0" width="560"></iframe>
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<br />Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7996062544614400831.post-91618105487023891772017-10-29T01:11:00.000-07:002017-10-29T01:11:06.624-07:00La 15ème conférence internationale de Sakyadhita à Hong Kong en 2017<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/xa7Jt8uVyGw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Bouddhisme au femininhttp://www.blogger.com/profile/06857123336953816423noreply@blogger.com0