Joan Jiko Halifax (née en 1942) est un roshi Zen, anthropologiste, écologiste, activiste des droits civiques, soignante en hospice, et auteur de plusieurs livres sur le bouddhisme et la spiritualité. Elle a la fonction actuellement d’abbé et d’enseignante à l’Upaya Zen Center à Santa Fe, une communauté Zen Peacemaker qu’elle a fondé en 1990.
Halifax-roshi a reçu la transmission du Dharma de Bernard Glassman et de Thich Nhat Hanh. Elle avait étudié auparavant sous la direction du maître coréen Seung Sahn.
Joan Halifax est né à Hanover, New Hampshire en 1942. À l’âge de quatre ans, une infection virale la rend aveugle, elle recouvre la vue deux ans plus tard. Dès 1964, elle participe au mouvement pour les droits civiques et aux manifestations contre la guerre du Vietnam. En 1965, elle lit des ouvrages sur le bouddhisme et commence toute seule à méditer. Elle obtient un doctorat en anthropologie médicale et en psychologie et travaille à l’Université de Miami. Elle se rend au Mali où elle étudie la population Dogon, puis au Mexique pour étudier la population Huichols.
Joan Halifax épouse Stanislas Grof en 1972 pour un mariage qui sera de courte durée. Ils étudient l’utilisation du LSD comme support pour les mourants. Elle publie conjointement avec lui « La rencontre de l’homme avec la mort » en 1977.
En 1979, Elle crée la Fondation Ojai, un centre éducatif et interreligieux. En 1990, Elle fonde le centre Zen Upaya, situé à Santa Fe, Nouveau-Mexique. Outre la pratique du Zen, le centre propose différents séminaires et journées de retraites sur des sujets tels que le bouddhisme engagé et les soins aux mourants.
Comme on vient de le voir, Joan Halifax a accompli un travail considérable avec les mourants cours de sa carrière.
Le Professeur Christopher S. Reine-écrit dans le livre « Westward Dharma » : « Joan Halifax enseigne une façon d’être avec la mort et les mourants » à des malades en phase terminale, à des médecins, à des infirmières, à des couples, à des familles et à des amis. Elle parle calmement, avec autorité. Dans une culture où la mort est un ennemi qui doit être ignoré, nié, et caché, Joan touche les mourants, les écoute, les réconforte, les calme et allège leur souffrance par tous les moyens possibles. Elle partage leurs pensées et leurs peurs, elle accompagne leur dernier souffle en les tenants dans ses bras. Elle visite aussi bien l’église que la synagogue, les centres de soins palliatifs et les hopitaux, dispensant d’une façon souple des techniques et une approche issues de la pratique bouddhiste. »
Source: Bouddhisme au Feminin
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